Première pour l’équipe de chirurgie cardiaque du Groupe : le robot daVinci Xi utilisé pour des interventions à cœur ouvert.

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Hôpitaux Universitaires Henri Mondor

Première pour l’équipe de chirurgie cardiaque du Groupe : le robot daVinci Xi utilisé pour des interventions à cœur ouvert.

Une première pour l’équipe de chirurgie cardiaque du Groupe Hospitalier Henri Mondor (AP-HP): le robot chirurgical de dernière génération daVinci Xi est utilisé pour des interventions à cœur ouvert.

 

Dr Eric BERGOEND

Après la première intervention mondiale de chirurgie cardiaque robotique, réalisée en France en 1998 (Pr Carpentier, hôpital Broussais – APHP), cette activité a tardé à se développer et à trouver sa place, du fait de la complexité des opérations et d’une technologie robotique encore imparfaite. L’hôpital Henri Mondor a acquis en 2018 un deuxième système robotique, de dernière génération (da Vinci Xi, Intuitive Surgical), qui a permis à l’équipe du service de chirurgie cardiaque (Pr Thierry Folliguet, Dr Eric Bergoënd) de réaliser, pour la première fois depuis plus de 10 ans en région parisienne, des interventions du cœur robot-assistées. Le geste est réalisé par des bras robotisés introduits dans la cavité thoracique par de petites incisions (moins de 2,5 cm) et commandées à distance par le chirurgien assis à une console. La vision est tridimensionnelle et magnifiée jusqu’à 40 fois. Ces instruments possèdent une capacité de déplacement dans l’espace (degrés de liberté) plus importante que la main humaine, tout en supprimant les tremblements. Ceci permet d’effectuer des gestes d’une grande précision. Les interventions pratiquées sont des réparations ou remplacements des valves mitrale ou tricuspide, des fermetures de communication inter-atriale et des exérèses de tumeurs situées dans les oreillettes (myxomes). Les incisions plus petites, mais surtout le respect de l’intégrité de la cage thoracique du patient permet une récupération plus rapide et un retour plus précoce à la vie active. Les douleurs post-opératoires sont diminuées, et les cicatrices sont quasiment invisibles, cachées par le bras ou sous le sein chez la femme. Les centres où cette activité est pratiquée de façon régulière ont mis en évidence un séjour hospitalier (et en réanimation) raccourci et une diminution des transfusions sanguines. Plusieurs malades ont pu être opérés par cette technique, avec succès.