Les Hôpitaux Universitaires Henri Mondor

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Hôpitaux Universitaires Henri Mondor

Les Hôpitaux Universitaires Henri Mondor

Les Hôpitaux Universitaires Henri Mondor sont constitués de cinq établissements au Sud Est de Paris : Henri Mondor, Albert Chenevier, Emile Roux, Joffre Dupuytren et Georges Clemenceau.

Il est le plus étendu des groupes de l’AP-HP au plan territorial : 52 kms de long en petite couronne et grande couronne. Il s’étend sur les deux départements du Val de Marne et de l’Essonne.

Au plan universitaire, l’Université de Paris Est Créteil est adhérente à un PRES qui s’étend de Créteil – Maisons Alfort avec un pôle santé – (Hôpital Henri Mondor – Ecole vétérinaire) au Val d’Europe (Lagny, Coulommiers et Meaux).

Au plan de l’attractivité pour les patients le Groupe Hospitalier est bi polaire : un pôle principal dans le Val de Marne avec Henri Mondor, Albert Chenevier, Emile Roux. Cet ensemble constitue le C.H.U. du Val de Marne et de la Seine et Marne ; un pôle secondaire dans l’Essonne Joffre Dupuytren et Georges Clemenceau qui recrutent pour une filière gériatrique des personnes âgées de leur territoire à 85%.

Hôpitaux Universitaires Henri Mondor

 

Ce groupe se singularise à la fois par sa composition : un hôpital majeur de court séjour, Henri Mondor, fusionné depuis 5 ans avec Albert Chenevier (distant de 800 mètres à Créteil) pesant de plus de 75% du groupe et une filière gériatrique des 3 autres sites comportant près de 2000 lits constituant l’un des plus gros ensembles d’accueil de la personne âgée en France.

Ces spécificités géographiques ont amené à une politique active de collaboration et de coopération avec les autres centres hospitaliers publics environnants, le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil (CHIC) distant d’1 km de Mondor, le Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve St Georges (CHIV), le Centre Hospitalier du Sud Francilien (CHSF) à Evry – Corbeil.

Le Groupe Hospitalier comprenait 17 pôles : 9 à l’hôpital Henri Mondor – Albert Chenevier axés essentiellement sur des filières de soins thématiques (de l’aigu aux soins de suite par type d’organes, prise en charge des pathologies cancéreuses et de la greffe d’organes et de tissus), 4 à l’hôpital Emile Roux, 3 à Joffre Dupuytren construits sur une logique SSR- SLD et 1 à l’hôpital Georges Clemenceau. La proposition de reconfiguration est de les regrouper en 12 pôles.

Bloc opératoire

Le Groupe Hospitalier a été marquée en juin 2010 par l’élection d’un nouveau doyen, très ouvert sur le développement hospitalier du Groupe ainsi que par le changement de président du CCM de Chenevier Mondor avec le départ du Pr L Brochard et l’élection en janvier 2011 du Pr A Mallat.

L’ensemble des pôles existant au sein des Hôpitaux Universitaires répondait déjà à un découpage cohérent reposant sur les filières de soins et les thématiques d’activités. La reconfiguration des pôles au niveau des Hôpitaux Universitaires, en s’appuyant sur cette cohérence, doit permettre de franchir une étape supplémentaire dans la construction de l’identité des Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor, son attractivité et la lisibilité de ses axes forts. Il convenait ainsi de pouvoir se projeter vers des regroupements de structures favorisant les synergies et la performance tant dans l’offre de soins des Hôpitaux Universitaires, dans ses missions d’enseignement et de recherche que dans l’organisation des ses activités support. Le corollaire logique était que cette réorganisation ne pouvait aboutir à isoler un des 5 sites au sein d’un pôle et qu’il convenait de rechercher systématiquement une taille critique dans tout regroupement.

Sur la base de ces principes, la réorganisation des pôles doit permettre aux Hôpitaux Universitaires Henri Mondor de maintenir et d’améliorer la qualité de son offre de soins en préparant les évolutions centrales à venir. Les objectifs de cette reconfiguration recoupent ceux du GH :

– Améliorer la gestion du premier et du second aval et la fluidité du parcours patient,
– Préparer les structures et les équipes au passage à la T2A SSR,
– Préparer l’évolution de l’offre de soins de longue durée au regard des résultats de la coupe PATHOS,
– Assurer l’efficience des activités médico-techniques à l’échelle du GH,
– Mettre en œuvre les axes de coopération déjà bien définis sur les deux départements, en particulier avec le CHIC, le CHIV et le CHSF,
– Maintenir et améliorer l’offre de recours et d’excellence en médecine et en chirurgie dans les domaines de la cancérologie, des pathologies cardio-vasculaires, des neurosciences et des greffes,
– Maintenir et améliorer l’offre de proximité et l’accueil des urgences. Dans le cadre de la coopération avec le CHIC, création d’un seul service d’urgences pour les deux sites avec une chefferie de service unique,
– Etendre au niveau du GH le dynamisme universitaire qui caractérise l’hôpital Mondor et partager l’efficacité de son infrastructure de recherche,
– Coordonner la logique d’organisation des DHU avec la logique de pôles,
– Améliorer le recrutement infirmier, facteur déterminant de la mise en œuvre des projets médicaux et de la restructuration. Le GH se caractérise en effet par un turn over extrêmement important des I.D.E. (16% de renouvellement par an) qu’il conviendra de freiner en renforçant l’attractivité des missions au sein des pôles et la cohérence des parcours professionnels.